Wikipedia est dans les choux

A l’heure où j’écris ces lignes (11h35), j’enchaine les TimeOut sur Wikipedia (FR ou EN d’ailleurs).

Arrrgghhhh, comment je me cultive ? !

Comme quoi, ça arrive même aux plus grands 😉 La faute au passage sous Ubuntu Server Edition ? 😉

[EDIT] 11h38 : C’est revenu. Rapide les techos de la Wikimedia Fondation.

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Acer Aspire One … ou pas !

Comme je dois changer de PC prochainement, j’envisageais d’acquérir un Acer Aspire One. Ce netbook (terme désormais consacré) ressemble pas mal à l’eeePC, avec un écran un poil plus grand et des performances bien plus importantes.

L’idée était de l’utiliser comme PC mobile, sous Ubuntu, en lui rajoutant 1Go de RAM, et de lui brancher pour mes usages fixes un écran 22″ ou 24″.

La question était cependant de savoir s’il pourrait gérer un écran de cette taille avec une résolution suffisante.

J’ai eu la chance de pouvoir tester un Aspire One sous Ubuntu avec 1,5
Go de RAM grâce à Guillaume qui me l’a gentillement prêté. Merci à lui 🙂

Et bien la réponse est assez simple: non: il n’y a rien à tirer au dessus de 1280px de large.

Les résolutions sont affichées, mais l’affichage n’est pas optimal pour
un sou (une partie de l’écran reste noir), et la machine n’a pas l’air
d’apprécier que j’essaie de lui faire afficher autant de pixels. Vous
me direz, avec 8Mo de mémoire vidéo, on peut la comprendre !

De plus, un autre problème presque plus grave selon moi: le disque dur (SSD – version Samsung, donc en théorie la plus rapide des différents modèles montés sur l’Aspire A1) est particulièrement lent. Je n’ai pas mesuré le débit, mais très régulièrement, j’ai du attendre… attendre… attendre… (et c’est pas le processeur: il ne montait pas en charge).

Bref, pour des questions de résolution d’écran et de rapidité de disque dur, l’Acer Aspire One n’est pas retenu dans les candidats au poste de futur PC ^^.

Peut-être le MSI Wind U100, à peine plus cher mais sympa aussi (et avec un vrai disque dur, donc de plus grande capacité et à 5400 tr/mn, il sera forcément plus rapide) … ou un autre: il y en a un paquet dont la sortie est annoncée entre septembre et octobre. Attendons donc 🙂

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Arrêtons de tolérer, apprenons à respecter


Source de l’image: Cox & Forkum

Ce qui peut sembler à première vue être une bête question de vocabulaire est en fait bien plus que cela.

Ces deux mots (respect et tolérance pour ceux qui n’auraient pas suivi !) sont utilisés à tort et à travers, souvent bien plus par effet de style ou pour éviter une lourde répétition, sans en comprendre le sens profond.

Loin de moi l’idée de vous emmener dans une étude linguistique de ces termes (j’en serais bien incapable !), ni même de faire de la philo de supermarché, mais je pense qu’il est important de prendre conscience de ce que l’on dit, et des sens, selon moi presque opposés, qu’ont ces mots.

La rédaction de ce billet est lié, pour la petite histoire, à l’utilisation abusive du mot « tolérance » que je vois de plus en plus dans les textes et communiqués du scoutisme (que ça soit au niveau national comme mondial d’ailleurs) et tous ces contresens me sortent par les trous de nez.

Selon moi toujours (mais je pense que cet avis est appuyable par de nombreux textes de fondateurs), le scoutisme est une profonde école de respect et de paix, mais sûrement pas de tolérance.

La tolérance ou l’ignorance de l’autre

Cette fameuse tolérance tant souhaitée dans notre quotidien cache en fait un visage fort peu jovial.

Essayons de réfléchir sur l’emploi de ce terme.

Tolérer…

Tolérer quelqu’un…

Tolérer la présence de quelqu’un…

Dans cette expression, le « quelqu’un » est présent, n’entre pas en relation avec moi, mais pire encore, ne doit surtout pas me déranger. Cela va même au delà du simple: « Faites comme si je n’étais pas là ».

Tolérer quelqu’un, c’est être malgré tout conscient de la gêne que sa présence occasionne, faire contre mauvaise fortune bon coeur et le supporter tant bien que mal.

Certes, il n’y a dans cet esprit aucune violence de quelque sorte que soit, et l’on peut à défaut de mieux s’en réjouir.

Mais cette attitude implique de considérer l’autre comme une gêne, gêne que dans un élan de civisme, nous laissons exister.

Quel bonheur ! Quelle joie ! À ce régime-là, je préfère encore vivre en ermite. Au moins je suis certain que la présence des autres ne me gênera pas.

Alors face à cette attitude finalement méprisante, un autre mot s’offre à nous.

Le respect, ou le risque de l’autre

Tout comme la tolérance, le respect implique un choix. Un choix d’autant plus certain que l’attitude est bien plus engageante et contraignante qu’une simple ignorance de l’autre.

En effet, respecter l’autre implique une démarche pro-active (contrairement à la passivité de la tolérance). Je m’explique.

On ne peut respecter l’autre sans prendre le temps de le connaître.

On ne peut respecter l’autre sans au moins essayer de le comprendre.

Rien que ces deux démarches coûtent et engagent. Elles demandent à la fois de passer du temps, mais en même temps de se rendre proche. Ce qui vaut d’ailleurs pour une personne vaut tout aussi bien pour une idée: comment respecter une opinion sans avoir pris le temps de l’écouter et de la considérer a priori comme valable (ce qui n’oblige aucunement à être d’accord a posteriori) ?

Cependant, le respect s’il est plus coûteux est aussi bien plus constructif. Il permet d’apprendre et de progresser, ce qu’il est impossible de faire en ignorant l’autre (idée, personne, événement…).

Il est aussi source de conflit, au sens où se frotter à l’autre n’est pas forcément tout rose. Il est donc plus risqué.

Mais au final, même d’un point de vue égoïste: où a-ton le plus à y gagner ?

Tout ça pour dire, et j’espère que vous l’aurez compris, que le respect et la tolérance sont deux choses radicalement différentes, et qu’il m’importe (en espérant qu’il vous importe aussi) que ces mots soient utilisés à bon escients, et en en comprenant leur sens réel.

Vous comprendrez aussi que le prochain qui me parle de tolérance risque fort respectueusement de passer un sale quart d’heure 😉 (rappelez vous: le respect n’empêche pas le conflit)

 

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Libération des noms de domaine par l’Icann en 2009

Tout le monde en parle: l’Icann a annoncé la libération des extensions dès le premier trimestre 2009.

Mais tant de précipitation me parait un peu étrange… Je n’ai pas réussi à trouver le futur process de réservation, et ça peut vite devenir n’importe quoi… je m’explique.

Qui peut réserver ?

Je souhaite acheter http://ma.voiture … Comment est-ce que je procède ? Est-ce qu’il y a un registrar accrédité pour les domaines .voiture ?

Qui réserve quoi ?

Est-il possible de réserver une extension complète, ou simplement un domaine ?

Pour faire simple, si je réserve le .voiture, je peux très simplement lancer les sites opel.voiture, toyota.voiture, etc… Mais alors, je deviens d’une certaine manière registrar unique pour l’extension .voiture …

Ou alors est-ce que la réservation oblige un domaine + une extension, ce qui me permet toujours de réserver http://ma.voiture mais qui laisse http://ta.voiture aux autres…

Qui est prioritaire ?

L’extension .voiture est générique, mais croyez bien (pour rester dans le même domaine) que .opel, .toyota, ou pour d’autres domaines, .sexe ou .pizza, seront bien plus convoités… Alors, enchères ? on en parle, mais gérées par qui ? sur quelle durée ? Les extensions seront-elles remises en jeu ?

A quel prix ?

L’Icann se rémunère sur la vente des noms de domaines via les registrar autorisés. Si j’achète le .voiture, je les grille, parce qu’a priori, je pourrai faire ce que je veux avec. Mais combien pourra bien coûter une extension ou un domaine comme http://jaimema.voiture ?

Comment identifier un domaine ?

L’avantage d’un www.cocacola.fr, c’est que la marque est identifiée facilement. Mais ça voudra dire que pour cette même marque, la société devra réserver entre autres:

  • http://cocac.ola
  • http://coca.cola
  • http://coc.acola
  • http://co.cacola
  • http://c.ocacola

Imaginez un peu les risques de fishing ? Comment être certain que le domaine appartient bien au nom apparant ?

Le cyber-squatting

Ca arrive avec chaque nouvelle extension, mais les cyber-squatteurs s’en donneront à coeur joie ! Imaginez ce qui s’offre à eux ? Si je réserve le .google, le .facebook, le face.book, le presse.citron, le loic.lemeur ? Sans parler des noms génériques (rappelez vous du pizza.com parti à 5 millions de dollars !)

Penser une nouvelle stratégie marketing

Mine de rien, en une vingtaine d’années de large démocratisation du web, le marketing s’est appuyé sur des URL simples (même si la tendance est aux phrases longues et construites (comme www.pourquoilavachequiritrit.com), et penser différemment les adresses des sites Internet sera un défi à relever pour les stratèges marketing…

Bref, un bon paquet de questions, auxquelles j’aimerai bien avoir quelques réponses

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Grâce à ACN, je me suis fait un nouveau copain !

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire un (long) billet sur ACN, une société éminemment respectable de marketing relationel multi-niveaux. Je ne suis pas le seul, car Stéphane Guérin a aussi pris la plume un bon paquet de fois sur ce sujet. Il a même eu l’occasion de se faire un tas de copains, et même de passer en une de Google sur la requète ACN, avant même l’article de Wikipedia.

Et bien je suis ravi de voir qu’il n’est pas le seul, et que ses copains deviennent les miens, avec un nouveau tout récemment, grâce à Plugoo. Voyez plutôt:

Le texte est cité tel quel, je ne me permettrais pas de reprendre la prose d’un tel auteur. Seul son nom à changé… Au cas où 😉

[robert] Escuse moi mais tesw vraiment un idiot !!!

[robert] avant de parler renseigne toi comme il faut.

[robert] en deux ans avec acn j’ai ateind une qualité de vie que tu auras jamais.

[robert] pour résumer tu fais parti des gens qui ont été formaté pour gagner 2000 voir 3000 euros par mois et tu crois tout savoir…la vérité avec acn je bosse 20heures par semaine et je gagne 15000 euros/moi

[robert] besoin d’information contacte mois c’est une chance que je te laisse,ca te coute rien les cartes sont dans tes mains.

[robert] franchement ta présentation de cette opportunité et vraiment naze,avec tout le respects que je te dois arete d’etre debile.

Cher Robert,

N’ayant aucun moyen de vous contacter (vous ne m’avez pas laissé d’adresse), je vous répond ici.

Vous gagnez assurément un max, et moi non. J’en suis fort aise. Non obstant ceci, comme j’ai pu l’expliquer précédemment, je considère qu’ACN vend un produit mauvais et dépassé, pour des tarifs exhorbitants et des prestations au rabais par rapport à ce que peuvent proposer les opérateurs existants.

Ne sachant pas vendre un produit qui est mauvais (désolé, ça fait partie des quelques principes qu’il me reste), je vous laisse votre argent, et vous saurai gré d’adopter un ton plus courtois lors de votre prochaine intervention sur ce blog.

Si à tout hasard, vous ne saviez plus que faire de votre argent, pensez par exemple à (re)prendre des cours de français… A défaut d’être poli, ça vous permettra au moins d’écrire correctement.

Bien à vous,

Cédric

C’est marrant ça, parce que ça me rappelle l’appel anonyme que j’ai reçu suite à ma visite à la conférence… étranges, les membres d’ACN, quand même…

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Dieu est-il un extra-terrestre ?

J’avais déjà eu le plaisir d’être interpelé dans la rue par l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, m’invitant à lire le livre de Mormon, où j’y trouverai les réponses à mes questions, et qui me permettraient d’approfondir ma lecture de la Bible… Pas de bol pour ces charmantes dames, je connais un peu mon sujet, et prétendre qu’une famille d’Israélites a traversé l’océan Atlantique sur une barque pendant deux ans pour découvrir le Livre de Mormon en Amérique du Sud…. vous avouerez que ça fait un peu tiré par les cheveux ! (surtout que bon, le peuple d’Israël est plus réputé pour son nomadisme pédestre à travers le désert que pour ses qualités de marins !)

Mais ce soir, c’est un petit vieux qui me distribue un tract sans me demander quoi que ce soit… pas très drôle le petit vieux…

Question sur le tract « D’où venons nous ?« … mhm, intéressant… D’autres questions: Pourquoi vivons nous ?, Comment vivre en paix et heureux ?

Ca sent la secte à plein nez ça !

Gagné, sur qui je tombe quelques lignes plus bas ? Claude Vorihon ! que vous connaissez certainement plus sous le nom de Raël.

Bref, un évènement exceptionnel aura lieu à Lille le 26 juin 2008, requérant quand même 4€ de PAF.

Où ça ? (histoire de se marrer un peu, si jamais je n’ai rien à faire ce soir là)

La soirée se déroulera à Lille, en centre ville, dans un local dont l’adresse sera communiquée à celles et ceux qui, désirant y participer, en feront la demande en téléphonant au 06.XX.XX.XX.XX.

On dirait qu’ils ont peur, les Raéliens… Tant pis pour eux ^^

N’empêche que les rues de Lille sont définitivement fréquentées par des gens étranges…

Une petite vidéo pour la route et cerner le personnage…

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Un pur moment de bonheur sur Medici.tv

J’ai découvert Medici.tv via TechCrunch FR, et je suis devenu fan en un clin d’oeil. Ce site de musique à la demande propose exclusivement des concerts, vidéos et autres documentaires en lien avec la musique classique. Opéras, concertos, et pièces diverses, déjà plus de 200 morceaux y sont référencés. De plus, un certain nombre d’évènements de musique classique y sont diffusés en direct, puis rediffusés.

Or, en me baladant dans leur catalogue, j’ai découvert un concert donné par Gustavo Dudamel à l’occasion du Nouvel An 2007. Ce très jeune chef d’orchestre (il n’a que 3 ans de plus que moi !) qui dirigera à partir de 2009 l’orchestre philharmonique de Los Angeles, est actuellement à la tête de l’Orchestre des jeunes Simon Bolivar composé de jeunes venant des marges de la société.

Un brin de folie, une grande qualité d’interprétation, et des pièces très bien choisies sont la recette idéale pour 75 minutes de bonheur tant acoustique que visuel, minutes que je vous invite très fortement à lui consacrer: vous n’en serez pas déçus.

Ah oui, qui dit VOD dit bien souvent payant, mais pour son lancement, Medici.tv est gratuit jusqu’au 7 juin 2008. Profitez en !

Moment un peu animé (sic !) du concert trouvé sur Youtube, mais ça ne résume quand même pas le concert complet:
>
Nota: il y a des morceaux bien plus calmes dans ce concert 😉

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Buy an e-one: le webiwan nouveau est arrivé

Les CV en ligne peuvent prendre de multiples formes, et reflètent bien souvent la personnalité des personnes qu’ils décrivent. Certains prennent la plume et racontent leur vie (ou critiquent celle des autres, c’est selon), d’autres chantent pour se présenter (vrai buzz et réellement excellent celui-là). Il y a de multiples moyens pour se vendre, le tout étant de réussir à sortir du lot, et à ce petit jeu, tous les moyens sont bons.

Aujourd’hui donc, un petit billet pour vous présenter une autre manière de se vendre, toujours sur Internet, site sur lequel un collègue (fort sympathique au demeurant) a passé quelques heures et un bon paquet de nuits !

Découvrez donc le Webiwan 2.0 !

Concept marketing

 

Le but d’un CV est de se vendre, on est d’accord ? Et bien le concept a été poussé ici un peu plus loin, en intégrant le sujet dans un blister en plastique, un peu comme un machin qu’on achète à la caisse d’un supermarché.

Comme vous le verrez sur Webiwan, le sieur Le Strugeon est packagé dans différentes versions, reprenant les différents aspects de son CV. Le concept a même été poussé assez loin, car le formulaire de contact se trouve sur le bouton « Ajouter au panier« . Je trouve ça vraiment bien pensé et plutôt fun 🙂

Je ne vais pas vous faire le commentaire de chacune de ces versions, vous apprendrez tout cela aussi bien en lui rendant une petite visite !

Du côté technique

Rien de révolutionnaire ici, mais l’on appréciera certains points:

  • Webiwan est codé en XHTML 1.0 (pas encore entièrement valide mais ça viendra !),
  • construit sans tableau et tous les styles sont en CSS (désactivez les styles pour voir: c’est propre)
  • les URL sont optimisées pour le référencement, en plaçant un certain nombre de mot-clés (mais il ne me passera pas devant quand même sur la requète « Prestimedia » !)
  • les menus en flash ont été duppliqués dans le footer pour permettre aux crawlers l’accès à toutes les pages

On pourra éventuellement regretter le côté statique, qui pourra être source de lourdeurs lors de mises à jour, mais ça ne change rien à la qualité du travail global.

Et puis pour les récalcitrants, il y a toujours la possibilité de télécharger un CV conventionnel au format PDF 😉

Une petite pensée pour Madame Webiwan, qui a packagé, shooté, soutenu, traduit, relu, ce CV particulièrement réussi qui je l’espère vous plaira autant qu’à moi !

 

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Brick CMS: c’est parti mon kiki

J’en conviens, ce titre est fort peu classe… mais bon, c’est la joie de l’exultation de la première release publique.

Près de deux ans de travail de notre blondinette nationale qui s’offre à vous (son travail, pas la blonde, hein ! Elle, je me la réserve ! :-D).

Cette release est un peu particulière, car il n’y a pas d’archive packagée. Cela est volontaire, car la version disponible au téléchargement (0.96) est encore une beta, et le but est de débugger avec vous ses derniers défauts avant une première version packagée publique: la 1.0.

D’ici là, vous avez:

Joyeux tout !

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